Sensibilisation sur le cancer du sein
Introduction Developpement d'une tuméfaction aux dépens de la glande mammaire. Il peut [...]
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SYNDROME DU HARNAIS
1. Introduction
La description de décès liés à une suspension
prolongée dans un harnais est appelée Syndrome
du Harnais ou S.d.H. Les anglo-saxons le décrivent sous le terme CARP, ou Compresion Avascularization /
Reperfusion Syndrom. D’autres dénominations sont retrouvées: pathologie induite par un harnais, choc orthostatique par suspension, syndrome du baudrier. Suspecté initialement par les spéléologues français, son existence a été
confirmée suite à des expériences sur volontaires sains.
Les études n’ont
pas permis de mettre en évidence une physiopathologie claire
et admise par tous. Ce que tous les auteurs
reconnaissent c’est son caractère d'urgence
absolue.
2. Physiopathologie
La littérature médicale est peut abondante
sur ce sujet. Une trentaine d’articles
existe. Aucun ne décrit une physiopathologie qui explique clairement la séquence d’événement
hémodynamique, neurologique, qui conduit au décès de personnes non blessés en suspension
passive (1). Cette physiopathologie est complexe, et est probablement multifactorielle. Il existe plusieurs théories
physiopathologiques.
2.1. Théorie «hémodynamique»
C’est une théorie plutôt acceptée par les anglo-saxons,
à l’origine du terme
CARP (2). La séquestration de sang veineux dans les membres inférieurs, en
relation avec la gravité, perturberait le fonctionnement hémodynamique normal.
Une chute du débit cardiaque serait alors responsable d’une syncope avec création d’un cercle vicieux, la syncope majorant alors à
son tour la «vasoplégie». Ce «pooling» veineux serait
alors responsable d’une
syncope
«orthostatique». Cette théorie expliquerait les signes d’accompagnements décrits chez les volontaires sains: palpitations, nausées, tremblements, sueurs profuses, confusion mentale, symptômes décrits dans le syndrome orthostatique. Il s’agirait alors d’un choc hypovolémique par séquestration veineuse. Cette théorie n’explique pas les décès précoce dès la troisième minute. Dans l’étude de Roegla, la suspension passive ne retrouve pas de modification hémodynamique notable avant la troisième minute (3).
2.2. Théorie
«vaso-vagale»
Cette théorie a comme postulat
que le facteur déclenchant
la cascade de trouble neurologique puis hémodynamique
est un stimuli nociceptif. La douleur
liée à la compression nerveuse des membres inférieurs serait responsable d’une hyper activation parasympathique, avec bradycardie réflexe, puis
baisse du débit cardiaque, et
syncope. Cette théorie expliquerait les paresthésies décrites chez les
volontaires sains .
Les études de Noël en 1978, 8 patients, de Nelson en 1979, 21 patients, ont été arrêtées prématurément du fait de douleurs insupportables (4, 5). L’étude
Schauer et Damisch, en
1985 a de nouveau mis en évidence cette composante douloureuse d’une suspension passive(6).
2.3. Théorie
«micro-circulatoire»
Cette théorie est plus
anecdotique.
Certains
auteurs
suspectent
une
vasodilatation
artériolaire, responsable d’un syndrome
«sepsis like» (1).
2.4. Théorie du «mort sauvé»
Cette théorie, plus séduisante, à comme postulat que le S.d.H est un choc, associant inadéquation entre besoins en
oxygène, apports, et troubles neurologiques.
Le S.d.H comprend, dans cette théorie, une première période d’installation des lésions,
phase ischémique pure, puis une
seconde période en relation avec des phénomènes
d’ischémie – reperfusion et une auto aggravation des troubles
inflammatoires diffus. Elle a été
initialement évoquée par Amphoux, Bariold et Théry dans les années 1980 (7, 8). Cette hypothèse fait suite aux descriptions de décès dans
les heures ou jours qui ont suivi l’extraction du milieu hostile, à l’instar des patients souffrant de Crush Syndrom (9). Ces décès sont tous en rapport
avec un syndrome de défaillance multiviscérale,
et une insuffisance rénale par nécrose
tubulaire aiguë. Des études autopsiques ont ainsi mis en évidence
des lésions de nécrose
ischémique hépatocytaires, myocardiques,
cérébrales chez les patients retrouvés non blessés, en suspension (9).
Cette ischémie serait en relation avec une hypovolémie, hypovolémie liée à la baisse du débit cardiaque et à une vasoplégie
périphérique d’origine neurologique
(10). Le débit cardiaque est sous l’influence de la précharge et de la fréquence cardiaque. La fréquence cardiaque peut être ralentie,
par stimulation para sympathique. Dans l’étude de Orzech, une
perte de connaissance suite à une bradycardie extrême durant une période
de 20 secondes, nécessitant un arrêt de suspension et des soins de réanimation temporaire, a pu être observée (11). Une composante vagale, du fait des douleurs, peut probablement majorer
ce phénomène. La fréquence peut aussi être accélérée, dans la plupart
des
cas des
extra systoles ventriculaires, et une
tachycardie sinusale, ont été observés.
La diminution du débit du fait d’une baisse de la précharge est aussi probable, en rapport avec une séquestration de sang dans le système veineux passif des membres inférieurs. Cette séquestration a été mise en évidence par l’étude de Weber ou une augmentation du diamètre des cuisses était constatée, jusqu'à un plateau atteint en une dizaine de minutes (12). Cette séquestration n’est pas due à une compression des vaisseaux fémoraux. Les études ultra sonographique de Mattern et Reibold n’ont pas mis en évidence de diminution des débits locaux fémoraux et iliaques (13). Elle est probablement du à une perte de fonctionnement de la pompe musculaire des membres inférieures. Le fonctionnement de cette pompe est dépendant de la pesanteur et de l’inclinaison du corps. Les études de Lazlo et de Shamsuzzaman ont mis en évidence des modifications hémodynamiques, cardiovasculaires, ventilatoires et métaboliques en fonction du degré d’inclinaison du corps. Dans l’étude de Lazlo le volume sanguin et le rythme cardiaque étaient modifiés à partir d’un seuil de 12° d’angle, associée à une réponse hormonale comprenant augmentation des taux de catécholamines et d’aldostérone (14, 15).
Dans l’étude de Shamsuzzaman le fonctionnement du réflexe sympathique des membres inférieurs -RSM- permettant un maintien du débit sanguin et de la pression artérielle moyenne était modifié, voir supprimé (16).
L’influence de la composante neurologique algique pourrait être le facteur inaugural déclenchant, via une réponse de type vagal avec syncope. Cette syncope peut ensuite se prolonger et s’aggraver, débouchant sur l’apparition de troubles hémodynamiques sus décrite. Ceci pourrait être à l’origine des temps variables décrit dans les études, de quelques minutes, à une demi heure, avant la syncope. Les seuils de douleurs étant variables selon les individus et selon le type de harnais utilisés (12).
Dans un second temps, après installation des troubles ischémiques diffus, l’extraction du patient peut ne pas suffire au traitement. Cet
«équivalent» de Crush Syndrom, associant
syndrome inflammatoire, état de choc, troubles
métaboliques aiguës, va chez un
certains nombres de patients être
responsable des décès tardifs .
En phase immédiate de sauvetage, une attention particulière semble devoir être accordée aux modifications hémodynamique et métabolique brutale due à une remise en circulation massive du sang poolé. Le rôle supposé d’une hyperkaliémie n’a jamais été mis en évidence. Par contre la brutale augmentation de la précharge pourrait être responsable d’une insuffisance cardiaque aiguë et d’un arrêt cardiaque brutal (1).
L’ensemble des études
retrouve des délais
de suspension très variables, selon le type de harnais, complet ou non, et le mode
de suspension, ventral ou dorsal (7, 8, 17, 18):
- Amphoux, 6’ (2 patients)
- Schauer,
de 5’ et 9’ (2 patients)
- Brinkley
de 5’ à 30’, moyenne 14’ (30
volontaires)
- Laboratoires
de Physiologie sportive de Besançon (3 patients),10’, 12’ et 30’
- Bariod,
7’ et 30’ (2 patients)
Il peut être retenue que le risque de décès existe dés les 5 premières minutes et qu’au-delà de la 15 minute 50 % des patients seront décédés, faisant du S.d.H une URGENCE ABSOLUE, ou cha
Mais aussi par Brinkley qui retrouve des temps allant de 3 minutes à 1 heure (17).
Harnais |
A |
B |
C |
D |
Temps |
3,47 à 32' |
5,5 à 37,5' |
10,2 à 39,8' |
4,3 à 60' |
Les délais semblent être d’autant
plus court que la victime est en suspension dans un harnais incomplet, en suspension ventrale, inconsciente. Des éléments de compression isolés gênant
le retour veineux des membres inférieurs ou de
l’abdomen (sangles ventrales de sac à
dos) peuvent aggraver la situation. Enfin
une compression
thoracique
aggrave
de
façon,
dramatique l’évolution fatale, par un double mécanisme
de diminution de la compliance
ventilatoire et de perte de la pompe thoracique sanguine. Des temps inférieures à moins d’une minute ont pu être relevés (4).
3. Epidémiologie
3.1.Fréquence
Il n’existe aucune étude permettant de déterminer le risque, ou la prévalence du SdH.
La prise de conscience de l’existence du SdH par les autorités sanitaires, les services
de secours, ou les pratiquants d’une activité à risque est souvent en rapport avec la description de cas isolé. Ainsi la publication de la plus importante
recherche sur ce sujet fait suite au décès,
en 1999, en Australie, d’un secouriste au décours d’un entraînement. Les plus importantes études épidémiologiques, avec recueil rétrospectif, sont celle de Patscheider, et de Stulinger, en 1972, suivi de celle de la
FFS. De
1957 à 1968, Patscheider décrit 137 décès en montagne,
dont 11 en relation à des chutes.
5 des patients ne présentaient pas de lésions
pouvant expliquer le décès. Les seules lésions retrouvées étaient ischémiques. Une asphyxie par compression
thoracique était exclue.
Les 5 patients aillant initialement
pu communiquer avec les témoins (19). Stullinger, décrit 6 cas de décès post ressuscitation, 3 au moment
de la phase d’extraction et 3 dans les jours suivants le secours (9).
Dans les suites il sera décrit 12 décès
en 1983 par la Commission Médicale Française de Spéléologie. Les patients étaient
âgés de
15 à 50 ans, à prédominance masculine.
4 des décès sont en relation avec un problème
techniques de progression (20).
3.2.Mortalité/morbidité.
Il n’existe pas de donnée précise,
les décès étant souvent mis sur le compte du facteur déclenchant, chute, épuisement, etc. par les équipes de secours.
3.3. Age/sexe
Il s’agit le plus souvent de patient jeune et masculin, reflet du sex ratio retrouvé
chez les pratiquants.
4 Examen clinique
4.1 Anamnèse
Il n’existe pas d’éléments d’interrogatoire spécifiques.
Les
signes
fonctionnels
recherchés sont ceux évocateurs d’une syncope:
- Sensation
de malaise imminent
- Nausées
- Voile
noir et troubles visuels
4.2. Examen physique
Ce sont des signes en rapport avec les troubles neurologiques ou hémodynamiques sous jacent:
- Bradypnée
- Sueurs
- Pâleur
- Tachycardie
et hypertension
- Frissons
Les signes d’état sont:
- Perte
de connaissance brutale,
- Défaillance
hémodynamique majeure, hypotension, bradycardie extréme
- Arrêt
cardiorespiratoire
4.3. Facteurs de risques
Ce sont tous éléments
pouvant être responsable d’une syncope:
- Coup
de chaleur
- Hypoglycémie
- Hypothermie
- Epilepsie
Mais aussi problèmes
techniques, stress, attaque de panique, etc.
4.4. Facteurs aggravants
Ce sont tous
éléments pouvant rapidement majorer
les
troubles
neurologiques
et
hémodynamiques. Certaines
étiologies sont identiques aux facteurs de risques:
- Effet
Tourniquet
- Coup
de chaleur
- Lésions
traumatiques
- Déshydratation
- Hypothermie
- Epuisement
- Impossibilité de bouger
5. Diagnostics différentiels
Ce sont toutes les étiologies de morts subites de l’adulte jeune.
6. Prise en charge pré-hospitalière
Elles comprend 3 phases distinctes au cours du temps. Une première phase, dite de sauvetage,
une seconde de secours-sauvetage
et une troisième de soins de réanimation spécialisés.
La phase la plus importante
est la première car elle permet de prévenir l’évolution vers un
SdH. Les phases secondaires et
tertiaires sont celles initiés par les secouristes professionnels.
6.1. Phase de sauvetage
Elle doit permettre de «décrocher» le plus précocement possible toute personne en situation à risque. Des techniques de désuspension devraient avoir préalablement été mises en œuvre, corde débrayables, sécurisation des fractionnements en spéléo, utilisation de couteau afin de pouvoir évacuer vers le haut ou le bas toute personne suspendue, par un tiers, etc.
Durant cette phase il existerait une différence de prise en charge entre la personne active coopérante, blessée ou non, ne présentant aucun signe fonctionnel ou physique évocateur, et celle présentant des signes prémonitoires d’extrême gravité. Dans le premier cas, il ne semble pas utile de prévenir le SDH, dans l’autre cas, une évacuation en position fœtale semble être indispensable . Cette position aurait pour but la prévention du risque de décès par défaillance brutale par retour veineux. Une autre technique serait le repositionnement progressif à plusieurs en variant les angulations du corps par 10°, jusqu'à une position de neutralité, en décubitus dorsale strict. La position de Trendelenburg serait à éviter afin de pas majorer l’oedème cérébral (21-25).
6.2. Secours non spécialisé
Au sol
des soins comprenant mise
en PLS, MCE,
etc, seront commencés si les
témoins sont rompus aux gestes élémentaires
de secourisme. Ces soins de
secourisme seront complétés chez les secouristes professionnels par une évaluation de l’état de conscience, du statut hémodynamique, et ventilatoire. Une oxygénothérapie sera systématique. Une compression gênant le retour veineux cérébral sera recherchée.
Durant cette période le secouriste doit contrôler la pertinence des gestes
précédemment effectués par les témoins.
6.3. Secours
médicaux spécialisés
Ce sont des soins médicaux
de réanimation
aiguë. Ils ne sont pas spécifiques du SdH. Ils
ont pour but la prévention du syndrome de
défaillance multiviscérale, des
agressions cérébrales secondaires d'origines systémiques, le
contrôle de l'ischémie,
et des troubles cardio-vasculaires. Un conditionnement comprenant contrôle scopique (pouls, pression
non invasive, SpO2, EtCO2),
voie veineuse périphérique, mise
sous ventilation assistée mécanique et neurosédation sera initié dés qu'il existe des troubles de la conscience, ou que les
conditions d'extraction ou de
transport risquent de ne plus
autoriser les gestes ( zone confinée,
évacuation par tyrolienne, etc.). Il n'existe
aucun élément permettant de conseiller une osmothérapie, ou l'usage de barbituriques dans le but de contrôler une éventuelle hypertension
intra crânienne. L'usage d'une hyperventilation est à proscrire en l'absence de contrôle du statut
acido-basique. Un remplissage par
soluté salé isotonique précoce associé à une thérapeutique vasopressive peut
être envisagé en cas de trouble hémodynamique.
Par contre, dans
ce
contexte
de
soins en situation d'exception et si, la phase d'extraction doit être longue, les soins de neuroréanimation n'ont
de sens que si le maintien d'une ventilation assistée
mécanique et d'une neurosédation sont continus et contrôlés. Dans
le cas contraire, une surveillance attentive
et rigoureuse, en PLS, sous
oxygénothérapie peut être une thérapeutique temporairement acceptable.
7. Prise en charge hospitalière
La prise en charge en milieu hospitalier spécialisé de réanimation est impérative. Le risque important
d'évolution vers un SDMV, et
une insuffisance rénale
aiguë doit être envisagé précocement et le patient dirigé vers une structure adaptée.
8. Prévention
Toute personne
amenée à devoir travailler en suspension dans un harnais doit être au courant du risque lié à son usage. L'article R233-13-20 du décret 2004-924 de
septembre 2004 stipule que "...lorsqu'il est fait usage d'un
tel équipement de protection individuelle,
un travailleur ne doit jamais
rester
seul
afin
de
pouvoir être secouru
dans un temps compatible avec la préservation de sa santé". Connaissant l'importante
variabilité inter individuelle d’apparition d’une syncope, les méthodes de désuspension doivent être connues et
maîtrisées par tout professionnel travaillant en suspension en milieu vertical. Il n'existe
pas, à l'heure actuelle, de
harnais permettant une suspension
passive en toute sécurité.
9. Conclusion
Le S.d.H est une urgence absolue,
dont la physiopathologie complexe
n'est pas parfaitement établie. Des modifications aiguës associant, pooling veineux par dysfonctionnement du réflexe nerveux sympathique des membres
inférieurs, trouble de conscience par diminution des débits sanguins cérébraux, par hyperstimulation para sympathique sont probable.
Il s'associe rapidement à ces anomalies des troubles ischémiques
responsable des évolutions péjoratives vers un syndrome de défaillance mutiviscérale
dans les heures ou jours
qui suivent l'accident. Le traitement passe par une désuspension la plus
précoce dés qu'il existe des facteurs
de risques faisant craindre
une évolution péjorative. Des soins médicaux
de réanimations aigus sont à mettre en oeuvre dés la phase pré-hospitalière
et poursuivis en milieu de réanimation.
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